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Demandeur.euse.s de protection internationale

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PROFESSIONNEL.LE

FUIR EN QUÊTE DE SÉCURITÉ

Une personne LGBTQIA+ peut envisager de déménager si sa vie est menacée dans un pays discriminatoire envers les personnes queer, et cela peut être motivé par plusieurs raisons urgentes, telles que fuir un danger et trouver la sécurité, bénéficier d'une protection juridique et de droits, accéder à des réseaux de soutien LGBTQIA+, s'épanouir personnellement ou encore fonder une famille.

Il est important de noter que la décision de déménager est profondément personnelle et complexe. Les circonstances et les considérations individuelles peuvent varier, et le choix de déménager est basé sur une évaluation de la sécurité personnelle, des ressources disponibles et des opportunités potentielles pour améliorer sa qualité de vie.

Les personnes qui recherchent la liberté et font face à des circonstances difficiles ont deux options pour échapper à ces conditions et trouver un environnement “safe” et sécurisé :

  1. Déménagement

Les personnes en quête de liberté et de sécurité peuvent envisager de s'installer dans un autre pays ou une autre région. En choisissant de déménager, elles peuvent échapper à la situation oppressive et dangereuse à laquelle elles font face dans leur pays queerphobe actuel. La relocalisation leur offre ainsi la possibilité de repartir à zéro dans un environnement plus accueillant et inclusif, où leurs droits et leur bien-être sont respectés et protégés.

Par exemple, les Brésilien·ne·s LGBTQIA+, en particulier les personnes transgenres ou non binaires, font le choix de quitter leur ville natale pour s'établir dans de grandes villes telles que São Paulo, Rio de Janeiro et Salvador. Iels espèrent ainsi échapper à l'atmosphère queerphobe et rechercher une plus grande acceptation ainsi que de meilleures opportunités.

  1. Demande de protection internationale

Une autre possibilité consiste à demander la protection internationale dans un pays qui offre une protection aux personnes persécutées en raison de leur orientation sexuelle, de leur identité/expression de genre ou leurs caractéristiques sexuées. La protection internationale permet aux chercheur·euse·s de liberté de résider légalement dans un pays dont les politiques sont favorables aux personnes LGBTQIA+, garantissant ainsi leur sécurité et leur offrant la possibilité de vivre authentiquement sans craindre la persécution. La procédure de protection internationale implique généralement de déposer une demande officielle et de fournir des preuves de la persécution ou du risque encouru dans le pays d'origine.

La relocalisation et la demande de protection internationale nécessitent toutes deux une évaluation minutieuse de divers facteurs, tels que les procédures juridiques, les ressources disponibles et les éventuelles difficultés d'adaptation à un nouvel environnement. Il est essentiel que les chercheur·euse·s de liberté explorent ces options avec l'aide d'expert·e·s juridiques, d'organisations de défense des droits humains et de réseaux de soutien aux personnes LGBTQIA+, afin d'assurer une transition en douceur et sécurisée vers une vie meilleure et plus sûre.

Émigration des LGBTQIA+ depuis leur pays d'origine

Demander la protection internationale est une option souvent vitale pour les personnes LGBTQIA+ qui sont persécutées et menacées dans leur pays d'origine en raison de leur orientation sexuelle, de leur identité/expression de genre et/ou de leurs caractéristiques sexuées. Cependant, la possibilité de demander la protection internationale avec succès peut être influencée par divers facteurs, notamment la “force” de leur passeport.

Vous pouvez évaluer la “force” de votre passeport en consultant le site web de Passport Index. Cette plateforme fournit des informations et des classements basés sur la liberté de voyager et les exigences de visa associées à différents passeports. Vous pouvez ainsi déterminer la solidité de votre passeport en fonction de sa capacité à vous offrir un accès sans visa ou un accès avec visa à l'arrivée dans différents pays.

  1. Personnes titulaires d'un passeport solide

Les personnes LGBTQIA+ peuvent posséder un passeport émis par un pays qui leur permet de voyager dans des pays accueillants envers les personnes LGBTQIA+. Cela signifie que celles ayant un passeport solide bénéficient d'une plus grande liberté et flexibilité en matière de voyages internationaux par rapport à celles dont le passeport provient d'un pays où les restrictions de voyage sont plus nombreuses ou les relations diplomatiques plus limitées. En conséquence, le processus d'émigration et de demande de protection internationale dans des pays plus sûrs peut être légèrement plus accessible pour ces individus.

 

Remarque importante : Bien que posséder un passeport solide puisse faciliter les voyages vers des pays plus sûrs, il est essentiel de souligner que la demande de protection internationale est une procédure complexe et ardue. Les personnes LGBTQIA+ doivent toujours correspondre aux critères juridiques de la protection internationale et fournir des preuves de la persécution qu'elles ont subie ou qu'elles redoutent dans leur pays d'origine en raison de leur orientation sexuelle, de leur identité/expression de genre et/ou de leurs caractéristiques sexuées. Il est également primordial de bénéficier du soutien d'un·e expert·e qualifié·e dans ce domaine.  

Example [I]: La Géorgie

La Géorgie a conclu des accords d'exemption de visa avec plusieurs pays, notamment au sein de l'espace Schengen. Ces accords permettent aux détenteur·rice·s de passeports géorgiens d'entrer dans ces pays sans avoir besoin d'un visa.

Example [II]: Le Venezuela et le Salvador

Les personnes LGBTQIA+ du Venezuela et du Salvador peuvent se rendre dans les pays européens pour y demander la protection internationale sans être soumises à des exigences ou restrictions en matière de visa.

  1. Les personnes détentrices d'un passeport “faible”

Pour les personnes LGBTQIA+ titulaires de passeports provenant de pays où les privilèges de voyage sont limités, communément appelées "titulaires de passeports de faible qualité", quitter leur pays d'origine et se rendre dans un lieu sûr à l'étranger peut présenter d'importantes difficultés. La principale difficulté réside dans les exigences en matière de visa et les restrictions de voyages sans visa limitées. Cela signifie qu'ils doivent obtenir un visa préalable pour la plupart des pays où elles souhaitent se rendre et demander la protection internationale. L'obtention d'un visa peut prendre du temps, engendrer des coûts élevés et impliquer la navigation à travers des processus bureaucratiques qui peuvent être particulièrement difficiles pour les personnes LGBTQIA+, surtout si elles sont victimes de discrimination ou de persécution dans leur pays d'origine.  

Face à ces difficultés, les personnes LGBTQIA+ titulaires de passeports de faible qualité ont souvent besoin de soutien et de ressources supplémentaires pour surmonter les obstacles qui les empêchent de quitter leur pays d'origine et de trouver un lieu sûr à l'étranger. Il peut être nécessaire de solliciter l'aide d'organisations internationales de défense des droits humains, de groupes de défense des LGBTQIA+ et de réseaux de soutien aux réfugié·e·s, qui peuvent offrir des conseils, une assistance juridique et des ressources pour faciliter le processus d'émigration.

L'émigration clandestine : Un voyage à haut risque

L'émigration clandestine est fortement déconseillée en raison des dangers inhérents et des nombreux défis qu'elle présente. Elle implique de tenter de franchir les frontières sans documents de voyage valides, d'utiliser des papiers contrefaits ou falsifiés, et de recourir souvent à des moyens non conventionnels tels que le transport aérien, les voyages en mer, les véhicules terrestres ou même les déplacements à pied. Il est cependant essentiel de souligner que l'émigration clandestine comporte des risques importants et ne doit pas être prise à la légère.  

Les défis et les risques associés à l'émigration clandestine sont nombreux. Voici quelques exemples :

  • 1er risque : Trafiquants d'êtres humains ou passeurs

L'une des principales préoccupations liées à l'émigration clandestine réside dans la dépendance envers des individus opérant en dehors des limites de la loi, qui exploitent souvent les personnes migrantes vulnérables, y compris les personnes LGBTQIA+, à des fins d'enrichissement personnel. Ils peuvent les soumettre à des extorsions, à des violences physiques ou à d'autres formes d'exploitation, mettant ainsi en péril leur sécurité et leur bien-être. Emprunter des itinéraires risqués ne garantit en aucun cas la sécurité.

  • 2ème risque : Persécution, abus et violence

Les personnes LGBTQIA+ qui entreprennent une émigration illégale peuvent être particulièrement vulnérables aux mauvais traitements, aux viols et aux abus, car leur orientation sexuelle, leur identité/expression de genre et/ou leur caractéristiques sexuées peuvent les exposer davantage à de la discrimination et à de la persécution.

  • 3ème risque : Limitation de l'accès aux droits et aux services de base  

L'absence de protection juridique lors d'un voyage sans les documents nécessaires rend les voyageurs plus susceptibles de rencontrer des difficultés pour accéder à leurs droits et aux services de base, notamment les soins de santé, et accroît leur exposition à la discrimination, à l'exploitation et à la violence.

  • 4ème risque : Détention et expulsion

Franchir les frontières sans les documents requis peut entraîner la détention, l'expulsion ou la situation de personnes piégées dans des pays de transit sans statut légal ni possibilité de recours.

Il est essentiel de sensibiliser aux risques et aux défis associés à l'émigration clandestine, tout en plaidant en faveur de la coopération internationale et de politiques migratoires globales qui accordent la priorité à la protection et au bien-être des personnes LGBTQIA+. En promouvant une migration sûre et légale, nous pouvons contribuer à fournir des solutions viables et un soutien aux personnes en quête de sécurité et de liberté face à la persécution.

Il est primordial de reconnaître les défis uniques auxquels sont confrontés les détenteur·rice·s de passeports de faible qualité et de travailler à la création de voies plus inclusives et accessibles pour les personnes LGBTQIA+ qui recherchent la sécurité et la protection en dehors de leur pays d'origine.

Emigration légale : Chaîne de voyage plus sûre

Les voies légales de migration, telles que la demande de protection internationale ou la poursuite des procédures d'immigration par les canaux établis, offrent une approche plus sûre et mieux protégée pour les personnes LGBTQIA+ cherchant refuge. Ces voies légales permettent d'accéder à la protection internationale en veillant à ce que les personnes soient traitées par les systèmes d'immigration appropriés et bénéficient du soutien et de l'assistance nécessaires.

Pour voyager légalement à travers les frontières, il est essentiel de posséder des documents de voyage valides, tels qu'un passeport, en plus d'un billet valide. Les visas sont des documents supplémentaires qui autorisent l'entrée et le séjour dans un pays étranger. Ils peuvent être obtenus auprès des ambassades ou des consulats du pays de destination avant le voyage, car l'obtention d'un visa est souvent un défi pour les détenteur·rice·s de passeports de faible qualité.

Dans de nombreux pays où règne la queerphobie, la solidité du passeport est souvent limitée, ce qui pose d'importants problèmes aux personnes LGBTQIA+ cherchant à partir. Ces circonstances créent une situation difficile où les personnes peuvent se sentir piégées et ne disposent pas des ressources ou des moyens nécessaires pour échapper à leur environnement actuel.

Toutefois, il existe des stratégies d'évacuation recommandées pour les personnes souhaitant quitter le pays :

  • Visa de tourisme ou d'affaires

Pour obtenir un visa auprès de l'ambassade du pays de destination souhaité, vous pouvez soit effectuer votre propre demande, soit demander l'aide d'une agence de voyage. La procédure de demande de visa nécessite la présentation de divers documents, et son succès dépend de la satisfaction des exigences requises. De plus, certaines entreprises organisent des voyages d'affaires à des fins commerciales et, en fonction de votre profession, vous pourriez être éligible à ce type de voyage. Il est essentiel de connaître le règlement de Dublin, qui stipule que si vous avez un visa pour un pays spécifique de l'espace Schengen, vous devez demander la protection internationale dans ce pays. Si vous ne le faites pas, vous risquez d'être renvoyé vers ce pays conformément au règlement de Dublin.

  • Visa de visite familiale

Si des membres de votre famille immédiate (partenaire, enfants, mère, père, frère ou sœur) résident dans un pays sûr, vous pouvez demander un visa de visite familiale. Pour ce faire, vous devrez obtenir une lettre d'invitation officielle de la part du membre de votre famille résidant dans le pays sûr. Cette lettre d'invitation servira de justificatif à votre demande de visa et démontrera que votre visite est motivée par un regroupement familial.  

Lorsque vous demandez un visa de visite familiale, il est important de respecter les exigences et les directives spécifiques établies par l'ambassade ou le consulat du pays de destination. Ces exigences peuvent inclure la fourniture d'une preuve de la relation avec le membre de votre famille, de la stabilité financière, de l'organisation de l'hébergement et d'une assurance voyage.

Il est essentiel de noter qu'un visa de visite familiale est destiné à des séjours temporaires et ne vous confère pas le droit de travailler ou de vous établir de manière permanente dans le pays de destination. La durée du séjour autorisée par le visa varie en fonction de la réglementation du pays qui accorde le visa. Avant de demander un visa de visite familiale, assurez-vous d'examiner attentivement les politiques et les procédures d'immigration du pays de destination.

  • Visa de regroupement familial

Le programme de regroupement familial est conçu pour faciliter la réunion des membres de la famille immédiate et se concentre généralement sur l'établissement d'une voie légale permettant à ces membres de vivre ensemble dans un environnement sûr et stable.  

Dans le cadre du programme de regroupement familial, seuls les membres de la famille immédiate, tels qu'un enfant, un·e conjoint·e ou, dans certains cas, les parents de demandeur·euse·s mineur·e·s (généralement âgés de moins de 18 ans et non marié·e·s), peuvent déposer une demande de regroupement familial. Il est important de noter que les règles et réglementations spécifiques concernant le regroupement familial varient d'un pays à l'autre. Chaque pays a ses propres exigences et critères à respecter dans le cadre de la procédure de regroupement. Ces exigences comprennent généralement la fourniture de documents prouvant le lien de parenté, tels que des certificats de naissance ou de mariage, ainsi que le respect de certains critères financiers et de logement.

  • Visa humanitaire

Les visas humanitaires sont délivrés par certains pays en vertu de leurs obligations internationales de protection envers les réfugié·e·s menacé·e·s de persécution. Ces visas sont généralement accordés selon les critères énoncés dans la Convention relative au statut des refugé·e·s, qui constitue un cadre essentiel pour l'évaluation des demandes légitimes de protection. Selon cette convention, un·e réfugié·e est défini comme une personne qui se trouve en dehors de son pays d'origine ou de résidence habituelle et qui ne peut ou ne veut pas y retourner en raison de craintes fondées de persécution. Cette persécution peut être basée sur des motifs tels que la race, la religion, la nationalité, l'appartenance à un groupe social particulier, y compris les communautés LGBTQIA+, ou les opinions politiques, conformément à la définition établie par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés.

Pour obtenir un visa humanitaire, il est généralement requis que le/la demandeur·euse n'ait pas été reconnu·e coupable d'un crime grave par un tribunal équitable. Plusieurs pays, notamment l'Australie, les États membres de l'Union européenne, la Russie, l'Argentine, le Brésil et les États-Unis, figurent parmi les principales destinations offrant des visas humanitaires.

  • Programmes d'évacuation d'urgence

Les programmes d'évacuation d'urgence, également connus sous le nom d'opérations de sauvetage ou d'évacuation, sont des initiatives mises en place par les pays pour évacuer les personnes confrontées à un danger immédiat ou à des menaces pour leur vie dans des régions ou des pays spécifiques. Ces programmes visent à fournir une assistance rapide et un passage sûr aux personnes dans le besoin, y compris les personnes LGBTQIA+, qui peuvent être exposées à un risque accru en raison de la persécution, de la violence ou de la discrimination.

Les détails et les mécanismes spécifiques de ces programmes d'évacuation d'urgence peuvent varier d'un pays à l'autre. En général, ils impliquent une collaboration entre les autorités gouvernementales, les organisations internationales, les ONG et les partenaires locaux. Ces entités travaillent ensemble pour identifier les personnes à risque, coordonner les préparatifs de voyage et faciliter l'obtention des documents et des autorisations nécessaires pour un passage en toute sécurité.

Par exemple, dans le cas de l'Afghanistan, suite à la prise de pouvoir par les Talibans, l'Allemagne, les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et d'autres pays ont lancé des programmes d'évacuation d'urgence afin d'aider les personnes vulnérables, y compris les personnes LGBTQIA+, compte tenu de l'évolution de la situation et de l'augmentation des risques dans le pays. Ces programmes accordent la priorité à l'évacuation des personnes qui sont en danger immédiat et leur offrent la possibilité de rechercher la sécurité et la protection dans les pays d'accueil respectifs.

  • Bourse d'études

Une bourse d'études est une forme d'aide financière accordée aux étudiant·e·s pour soutenir leurs études dans des écoles primaires ou secondaires privées, ainsi que dans des établissements d'enseignement supérieur, des universités ou d'autres institutions académiques. Les bourses sont accordées sur la base de divers critères, notamment les résultats scolaires, la diversité et l'inclusion, les aptitudes sportives, les besoins financiers ou une combinaison de ces facteurs. En utilisant des moteurs de recherche, des ressources universitaires ou des sites web spécialisés, les personnes LGBTQIA+ menacées dans leur pays d'origine peuvent explorer les possibilités de bourses pour échapper à leur situation et poursuivre leurs études dans des environnements plus sûrs.

Le fait d'être titulaire d'une licence ou d'un master ouvre d'autres possibilités aux personnes LGBTQIA+ pour postuler à des programmes de master ou de doctorat. De nombreuses universités et établissements d'enseignement supérieur à travers le monde proposent des bourses spécifiquement destinées aux étudiant·e·s internationaux·ales, y compris à celles·eux qui cherchent à fuir leur pays d'origine.

  • Programmes de stages internationaux  

Un programme de stage international offre aux personnes LGBTQIA+ une précieuse occasion d'acquérir une expérience professionnelle pratique dans un pays étranger, généralement d'une durée d'un mois à un an. Grâce à ces programmes, les participant·e·s peuvent mettre en pratique les connaissances théoriques acquises en classe dans des situations réelles, ce qui leur permet d'approfondir leur compréhension du domaine qu'iels ont choisi. Pour explorer ces programmes de stage, il est conseillé de contacter les organisations, entreprises, groupes de recherche ou instituts qui offrent ces opportunités.

Lorsqu'elles contactent des organisations ou des entreprises proposant des programmes de stages internationaux, les personnes LGBTQIA+ doivent exprimer leur intérêt, expliquer leur parcours et leurs qualifications, et se renseigner sur les possibilités qui s'offrent à elles. Il est important de mettre en évidence tout intérêt spécifique ou domaine d'étude lié aux droits humains et à la justice sociale ou à la défense des droits des personnes LGBTQIA+, car cela peut aider à identifier des stages pertinents.

  • Programmes ou initiatives en faveur des défenseur·euse·s des droits humains (DDH)

Les personnes LGBTQIA+ cherchant à échapper au danger dans leur pays d'origine peuvent explorer les programmes et initiatives qui soutiennent les défenseur·euse·s des droits humains. Les défenseur·euse·s des droits humains sont des individus, des groupes et des organisations qui promeuvent et protègent activement les droits humains ainsi que les libertés fondamentales universellement reconnus. Iels s'efforcent de faire respecter les droits civils et politiques, ainsi que les droits économiques, sociaux et culturels. Les défenseur·euse·s des droits humains travaillent également à protéger les droits des groupes marginalisés, y compris les communautés autochtones. Il est important de noter que la définition des défenseur·euse·s des droits humains exclut les individus ou les groupes impliqués dans des actes de violence ou prônant la violence.

En s'engageant dans des programmes de soutien aux défenseur·euse·s des droits humains, les personnes LGBTQIA+ peuvent bénéficier d'un réseau d'allié·e·s, de ressources et d'une assistance dans leur quête de sécurité et de liberté. Ces programmes offrent souvent diverses formes de soutien, telles que l'assistance juridique, la défense des droits, le renforcement des capacités et les mécanismes de protection. En entrant en contact avec des organisations de soutien aux défenseur·euse·s des droits humains, les personnes LGBTQIA+ peuvent recevoir des conseils précieux, explorer les possibilités de relogement et obtenir de l'aide pour surmonter les difficultés qu'elles peuvent rencontrer.

Il existe plusieurs programmes et initiatives qui soutiennent les défenseur·euse·s des droits humains (DDH), y compris les militant·e·s LGBTQIA+. Voici quelques exemples :

  • ProtectDefenders.eu : est un programme financé par l'Union européenne qui apporte soutien et protection aux défenseur·euse·s des droits humains en danger dans le monde entier. Il offre des subventions d'urgence, une relocalisation temporaire, un soutien en matière de plaidoyer et des activités de renforcement des capacités pour aider les défenseur·euse·s des droits humains à poursuivre leur travail important.
  • Front Line Defenders : est une organisation internationale qui se concentre sur la protection des défenseur·euse·s des droits humains en danger. Elle accorde des subventions de réponse rapide, apporte un soutien au plaidoyer, dispense une formation en sécurité numérique et mène des campagnes de sensibilisation pour faire connaître les défenseur·euse·s des droits humains et leurs luttes.
  • OutRight Action International : est une organisation de premier plan en matière de défense des droits humains LGBTQIA+ qui travaille à l'échelle mondiale pour faire progresser et protéger les droits des personnes LGBTQIA+. Elle soutient les militant·e·s LGBTQIA+ grâce à des programmes de formation, de plaidoyer et de renforcement des capacités.

Ce ne sont là que quelques exemples de programmes et d'initiatives qui soutiennent les défenseur·euse·s des droits humains et les militant·e·s LGBTQIA+. Il est important de rechercher et de contacter des organisations spécifiques à la région ou au pays qui vous intéresse, car il peut exister d'autres programmes locaux ou régionaux.

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